C’était paraît-t-il le jardin de Didi. Mais ce matin, c’en est un autre qui est allé y planter des choux, dans le jardin. Parce que si la semaine dernière, c’était les mangas à Angoulême, aujourd’hui la star du festival, c’était José.
Cela a commencé très tôt, avant même la pause café dans la jolie maison de Didi.
Grabels – Bel Air : José devant, les autres derrière. Soit disant qu’il fallait tester la cuisse gauche.
Mireval – Cournouterral : José devant, les autres derrière. Ça sentait déjà le remake.
A la sortie de Cournonterral je crois, il y a une espèce de mur bizarre qui dure un peu longtemps. Pfoutt, José devant, les autres derrière. Et sur la grande bobine mesdames et messieurs. Paraît-il qu’il faut la remuscler, cette foutue cuisse gauche.
Sortie de Murviel. Vous avez compris, je ne vous repasse pas le film. Tranquille.
Saint-Paul – La Boissière : Sur sa triplette le José, seul devant, les autres derrière. Et puis alors, tout dans le fauteuil; sa femme n’a pas à s’inquiéter, celui-là goûte peu les danseuses.
Passons sur l’arrivée sur Argelliers et sa petite bosse ; de toute façon, le film on le connaissait déjà.
Le trou du monde entre Argelliers et Les Matelettes. Allez, c’est reparti pour un nouvel épisode. Mon José devant, les autres derrière. Il s’en fout, du petit vent de face qui fait encore basculer un peu plus la pente.
Et tout ça sans la bande son. Parce que pendant que les autres ne pépient plus, qu’ils hululent et qu’ils ahanent, lui a juste la bouche vaguement ouverte. Sûr, doit pas avoir de cœur et de poumons, le Robocop.
Et encore, je ne parle pas des making off, tous ces bouts droits sur le plat, sur la fin notamment. Des bricoles, des bagatelles, des peccadilles, des queues de cerises. Il paraît qu’il faut commencer à mettre la pression, qu’il aurait dit dans une interview à l'arrivée. Hé bé, ça promet pour la suite.
En tout cas, aujourd’hui, le petit cheval blanc c’était José. Et la femme comme il dit, elle peut être fière de son José de mari.