Ah! Quel merveilleux récit qui nous ramène 3 mois en arrière.
Bravo Hugues pour ta (tes) perf et encore bravo pour ton récit. Tu excelles dans les deux domaines.
De revivre la course à travers ton récit, ça donne la chair de poule et pourtant je n'étais pas sur le vélo! J'imagine ce que ce doit être pour les cyclistes, qui plus est, qui ont fait la course!
Que du bonheur! Les non initiés ne pourront jamais comprendre que cela puisse être du bonheur. Seuls, ce qui ont l'habitude de "se faire mal" (physiquement ou mentalement) pour finalement arriver à une grande satisfaction peuvent comprendre.
Quand je parle de se faire mal mentalement, je veux dire s'investir dans quelque chose à fond (qui n'est pas une activité physique) et se démener sans compter pour arriver au but, avec un stress énorme, des nuits presque blanches, des journées de 18H, et beaucoup de temps pris sur les week-end et vacances. Des mois de préparation pour deux petites heures de grand bonheur. En fait, cet immense satisfaction de la fin justifie et fait même oublier tout le boulot qui a précédé. C'est d'ailleurs pour cela que l'on consent faire tous ces sacrifices et quand en plus, ça réussit, c'est le top du top!